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 Tout n'est visiblement pas si simple (PV Baal)

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Ayanëa Al'Sharam

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Ayanëa Al'Sharam


MessageSujet: Tout n'est visiblement pas si simple (PV Baal)   Tout n'est visiblement pas si simple (PV Baal) EmptyMer 27 Aoû - 9:42


Il faisait noir. Étrange alors que nous étions le matin. Je sentais mon esprit s'en aller alors que j'aurais du rester éveillé. Que se passait-il exactement ? Pourquoi je ne me sentais pas bien, groggy et nauséeuse. Étrangement, mon corps me faisait mal au delà de sa limite. Bon sang. Il fallait que je remette mes idées en place. Le début de la mission. Karek m'avait rejoint à Evant'ÿs. Pourquoi déjà ? Alors que chacun avait cherché à nous éloigner, finalement maintenant on le faisait me rejoindre. Je tentais de réfléchir plus en avant. Pourquoi Karek était venu me rejoindre alors que j'avais un protecteur attitré ici. Ahh oui... le désert. On nous avait confié une mission dans le désert. Je me souvenais maintenant. Un fugitif à chercher. Mon don pouvait être utile alors on nous avait envoyé. Qu'avait fait ce fugitif pour être autant recherché ? Ah oui, il avait tenté d'enlever un enfant à sa mère. Une jeune fille d'à peine une dizaine d'année. J'aurais aimé lui parler, savoir pourquoi car après avoir parlé avec la petite, je m'étais rendu compte qu'elle n'avait jamais eu peur. Elle m'avait même dit qu'elle voulait le suivre. Suggestion hypnotique ? Non pas le moins du monde. Elle était sincère, totalement sincère et n'avait pas l'esprit ou le cœur embrumé.

Mon cerveau recommençait à revenir dans le droit chemin. Je tentais alors d'ouvrir les yeux me rendant compte de la chaleur ambiante. Comment pouvais-il faire si chaud alors que nous étions dans une zone d'ombre. Je me rendis compte alors du vide émotionnel dans lequel j'étais. Comment s'était possible ? Le seul moyen pour que ce soit le cas s'était d'être toute seule, hors Karek était avec moi logiquement. J'ouvris les yeux rapidement. Regardant autour de moi. Je me rendis compte alors que j'étais seule, en plein désert. Comment cela pouvait-être possible ? Je regardais à droite et à gauche, me levait avec difficulté alors que mon corps semblait lourd. L'un de mes bras me faisait d'ailleurs un mal de chien. Je le tenais en me relevant, remarquant mes sabres étalés à côté de moi.l'un d'eux était brisé en son milieu. La panique me gagna. Avais-je fait quelque chose de grave ? Avais-je perdu le contrôle ? Non, nous n'avions rencontré aucune aiguille, comment aurais-je pu perdre le contrôle alors qu'il n'y avait que moi et Karek et ….


« Karek où es-tu ? »

Aucune réponse.

« KAREK. »

Bon sang où était-il. Je cherchais frénétiquement à droite et à gauche. Je venais de me souvenir exactement de ce qu'il s'était passé. Un marionnettiste. Celui que nous pourchassions était un marionnettiste et il nous avait envoyé l'une de ses poupées dans la tête. Puissante, haute de plusieurs mètre et surtout rapide, trop rapide. La seule façon de m'en débarrasser avait été d'utiliser mon don. Seulement voilà, nous n'étions que trois, pas assez d'énergie. J'avais puisé dans la mienne. Un peu trop par ailleurs. Mais bon sang qu'était-il donc advenu de Karek. Il pouvait me retrouver n'importe où n'importe quand. Où était-il ? Je sentais mon corps lourd. Un coup d’œil sur mes bras me signifia que ce n'était pas trop grave. Pas de blessure qui saignait abondamment, seulement des coupures et des égratignures. Je sentais d'ailleurs une coupure sur ma lèvre et une douleur au niveau de l'une de mes pommettes : un bleu et pas petit visiblement. Au vu de mon épaule, elle était probablement démise. Bordel, le don de Kaleb nous aurait été certainement hyper utile dans ce genre de situation. Je repensais aussi à Sannom, lui aussi nous aurait été utile.

« Karek merde où tu as atterrit. »

J'espérais sincèrement qu'il n'avait rien. Mon pouvoir ne l'avait pas atteint mais la poupée avant de mourir avait eu le temps de nous mettre en pièce. Je regardais mes sabres. Prenant l'intact avec difficulté et le rangeant dans son fourreau. Le second était brisé. Une partie de moi l'était aussi. Il s'agissait du seul cadeau de mon père. Je soupirais et reprit la lame que je rangeais elle aussi, même cassé, il s'agissait d'un cadeau, je ne pouvait pas décemment l'abandonner. Je repris donc la route, tenant toujours mon bras flasque. La douleur me faisait vaciller et grimacer, mais tant pis je devais continuer, je ne pouvais pas laisser mon frère d'arme seul.
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Baal

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MessageSujet: Re: Tout n'est visiblement pas si simple (PV Baal)   Tout n'est visiblement pas si simple (PV Baal) EmptyJeu 28 Aoû - 5:47

Des heures d'attentes, cela faisait déjà plus d'une journée qu'il aurait être là.. les deux soleils dominé depuis déjà plusieurs heures l'immense désert et cet aube ne signifiait rien de bon. L'un de mes principaux partisans m'avais fait part de son besoin urgent de rejoindre la cité d'Evant'ÿs. Ne comprenant pas directement ses intentions, j'avais d'abord instinctivement refuser sa requête avant de lui demander la nature d'un départ aussi soudain. Visiblement une jeune fille en était la cause, sa nièce plus exactement. Depuis qu'il avait quitté les Psyjiic le jeune Aidan avait juré de défendre ses idéaux de liberté qui lui étaient si chère, pourtant en ce jour il ne pouvait rester la sans rien faire. Lui qui avait promis de ne jamais retourner de la d'ou il était venu se devait à présent d'agir et pour cause. La jeune enfant, dernière de ses proches avait finalement reçu des dons de magie, comprenant rapidement ce que cela signifiait pour elle et ne pouvant pas la laisser devenir une esclave des Ghildes comme lui jadis, j'accédais finalement à sa requête et lui permettais de faire route vers la cité.

« Quel imbécile j'ai été de le laisser y allait seul. »

Mais ce qui est fait et fait et en l'absence de mots de sa part je décidais de partir à sa recherche. Prenant plusieurs hommes avec moi, je m'aventurais dans le désert l'esprit légèrement agité. Dunes après dune nous nous confrontions toujours et encore à l'échec, voyant nos chances de le retrouver s'amenuir, je décidais de former plusieurs groupes pour couvrir une plus large zone. Trouver un homme dans le désert n'était décidément pas chose aisée, même pour des rebelles habitués à cet océan de sable.

« Bon sang Aidan mais ou es tu ! »

Seul depuis déjà une heure je franchissais une nouvelle dune sans trouver la moindre trace de celui qu'on appelait le marionnettiste. Une tout autre vision s'imposa alors devant moi, cet endroit habituellement désert voyait en cet instant la présence d'une jeune femme. Elle devait sans doute appartenir aux clans de nomade avoisinant, j'avais eu de nombreuses fois l'occasion d'entrer en contact avec ces personnes, vu souvent à tort comme de simple barbare.

Au vu de sa marche difficile elle devait être accablée de fatigue, voir pire. Le désert était un défi de taille pour quelqu'un de seul, les pirates et autres bandits n'hésitait pas à profiter de toutes les faiblesses possibles. N'ayant finalement eu aucun autre indice avant elle je décidais d'avancer à sa rencontre, peut être avait-elle vu l'homme que je recherchais. Dans tous les cas, une aide dans un lieu aussi austère n'était pas de refus et je n'avais pas l'habitude de laisser quelqu'un dans le besoin, fut elle une femme.

- J'espère au moins que je n'aurais pas le droit au coup de la demoiselle en détresse..

Dévalant lentement la pente, la lumière de l'aube reflétant à travers mon armure dorée j'avançais dans le sable la tête haute, sans faire preuve d'une quelconque animosité.


Dernière édition par Baal le Ven 29 Aoû - 20:34, édité 2 fois
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Ayanëa Al'Sharam

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MessageSujet: Re: Tout n'est visiblement pas si simple (PV Baal)   Tout n'est visiblement pas si simple (PV Baal) EmptyJeu 28 Aoû - 9:13

Dieu que je pouvais haïr cette chaleur. Ces deux soleils qui me tapaient sur le système. Si seulement j'avais pu faire parvenir mes sentiments à ce jeune homme, peut-être que j'aurais pu lui faire comprendre que je ne cherchais pas à l'enfermé mais à comprendre son geste. J'étais ainsi, vouloir comprendre avant d'agir. Je devais bien avouer que parfois s'était compliqué, mais au moins Karek me connaissait assez pour savoir que je préférais réfléchir avant d'agir surtout quand il s'agissait d'un enfant en vérité. Et là j'avais bien remarqué que la gamine avait eu envie de partir avec lui. Alors pourquoi parler d'enlèvement. Bon sang si seulement les gens possédaient mon empathie tout pourrait s'avérer bien plus simple. Je marchais encore et toujours dans les dunes. Le sable omniprésent autour de moi me faisait encore plus regretter l'absence de Kaleb et surtout l'absence de Karek. Je regardais toujours autour de moi mais seule la douleur dans mon bras me répondait. Ce que ça pouvait faire mal une épaule démise toute de même.

Je restais concentré cependant, tenant toujours mon bras lorsque je ressentis une présence. Dans le désert, une présence. Cela pouvait être Karek non ? Je commençais à m'épuiser sérieusement. Le manque d'ombre, le manque d'eau (il ne m'en restait plus beaucoup dans ma gourde), les blessures pas trop grave pour la plupart mais qui avec le sable qui s'était mis dessus les rendait plus virulente, ce désert, je le détestais plus que tout. Pour ces aiguilles qui pouvaient me faire disjoncter plus facilement que n'importe quelle foule, pour ce sable en abondance qui ne laissais pas une seconde de répits et pour ces soleils diffusant une chaleur continue qui ne permettait pas de se reposer. Heureusement pour moi j'avais une bonne condition physique, mais voilà, la condition physique ne faisait pas tout et je sentais nettement qu'il ne me faudrait pas longtemps pour finir totalement épuisé. Je me dirigeais cependant lentement vers la présence.

Plus je m'approchais et puis je me rendais compte que la signature émotionnelle que je ressentais n'était pas celle de quelqu'un qui je connaissais. Je restais donc sur mes gardes, cherchant à savoir qui pouvait bien être cette personne qui s'avançait vers moi et bientôt, je me rendis compte qu'un homme en armure dévalait l'une des dunes pour venir vers moi. Un homme ? En armure ? Mais il n'avait pas chaud sous cette couche épaisse ? Et puis franchement s'était quoi ce délire ? Une armure en or. Si je ne possédait pas mon empathie, j'aurais pu croire que j'avais une hallucination. Hors ce n'était pas un mirage j'en étais persuadé. Je le laissais approcher et lorsqu'il se trouve à distance de voix, je sentis ma main vibrer d'énergie. Je ne voulais en aucun cas courir le risque d'être embarqué par des esclavagiste. Quitte à mourir, autant le faire maintenant en emportant la dit personne.


« Qui êtes vous ? Et que venez vous faire par ici ? »

C'était la seule chose à ce moment là qui m'était venu en tête. Étrangement je ne ressentais aucune animosité en lui, mais on ne savait jamais ce qui pouvait arriver.
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MessageSujet: Re: Tout n'est visiblement pas si simple (PV Baal)   Tout n'est visiblement pas si simple (PV Baal) EmptyVen 29 Aoû - 6:06

Au bout de quelques instants je finissais par rejoindre la jeune inconnue sur un terrain plat, quittant le monticule de sable qui m'avait jusqu'​alors caché de sa vue. C'était une femme plutôt standard, de taille normal, d'allure banal. Elle avancer à pas léger, visiblement très fatiguée, elle avait eu sans nul doute eu un léger contre temps sur sa route. Une fois à porté de voix elle finit par prendre la parole. Souhaitant savoir qui j'étais et ce que je faisais ici dans ces lieux désolés, par un temps si difficile.

Je ne pouvais décemment pas lui révéler ma véritable identité, bien que mes alliés soient nombreux, mes ennemies l'étaient encore plus, cette femme d'apparence anodine pouvait très bien caché tout autre chose. Mon interlocutrice semblait légèrement visiblement sur la défensive et au vu de son état ce n'était pas vraiment étonnant. Elle devait sans doute me prendre pour un bandit, capable à tout instant de lui sauter dessus pour lui soutirer le peu qu'il devait lui rester, au vu de l'état de l'une de ses armes. Afin de ne pas l'inquiétait plus que ça, je décidais de me montrer le plus calme possible en me rapprochant d'elle, prenant un ton neutre en m'adressant à elle.

- Un simple nomade du désert passant par là, n'ayant aucune autre envie que venir en aide à une âme blessée et visiblement troublée.

à cette distance, les blessures étaient beaucoup plus visibles, ayant une grande habitude des combats je devinais rapidement ses maux. Son épaule devait être démise et le reste du corps n'était pas dans un meilleur état, plusieurs blessures mineurs entachés les parties du corps à nue, du sang coulé de sa cheville et un hématome défiguré un visage qui aurait pu être séduisant. Elle avait forcément du être attaqué, mais dans un désert ou les victimes sont générales rapidement transformer en tas d'os, cela ne laissait que deux possibilités. Elle avait soit tué ses agresseurs ou réussi à s'enfuir une fois leur méfait accomplis, dans les deux cas ce n'était pas qu'une simple petite gamine sans défense et je devais rester sur mes gardes. Même si l'inconnue ne semblait pas faire preuve d'agressivité.

- Qu'est-ce qui vous est arrivé ? Ce n'est pas courant de voir une jeune femme se promener dans le désert sans escorte, surtout dans votre état.

Même si je n'avais pas réussi à retrouver Aidan, j'espérais que mes hommes avaient eu plus de chance. Pour l'heure je devais en apprendre plus sur mon interlocutrice.
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Ayanëa Al'Sharam

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MessageSujet: Re: Tout n'est visiblement pas si simple (PV Baal)   Tout n'est visiblement pas si simple (PV Baal) EmptyVen 29 Aoû - 10:21

La douleur galvanisait mon esprit. Je le savais parfaitement ça en avait toujours été ainsi. C'était bien pour cela que je m’entraînais toujours jusqu'à ma limite. Plus la douleur était présente, plus elle éveillait mes sens et je devais avouer que là j'étais tout en éveil. La douleur de mon bras n'était pas encore au point d'être insoutenable, mais elle n'en était pas loin non plus. Je serrais les dents plus que de raison par moment et d'autre fois elle refluait petit à petit, cependant durant tout ce laps de temps, je n'avais pas quitter l'homme des yeux. Je ressentais en lui un calme serein, il ne comptait pas me faire de mal, du moins pas pour le moment, et je doutais fortement de sa réponse. Un simple nomade ? Espérait-il réellement me faire avaler ça ? Un nomade ne se promènerait pas ainsi et surtout pas en armure. Je finis cependant par relâcher un peu de la pression que je me mettais constamment. Pour lui répondre.

« Je suis certes blessée, mais pas troublée ne vous méprenez-pas. »

Une réponse assez sèche, mais que pouvais-je faire d'autre ? Mon empathie ne m'avait jamais trompé, seulement ce n'était pas pour autant que ses attentions n'étaient pas tournés vers un mauvais but. Certaines personnes pouvaient très bien vous envoyer des ondes négatives et une fois en confiance vous remarquiez trop tard que leur but était de servir de vous ou de vos pouvoirs. Je ne baissais donc pas ma garde pour autant, essayant de chercher la signature émotionnelle de Karek. Bon sang mais que faisait-il, où donc était-il passé ? Nous n'avions pas pu être séparé de la sorte alors que nous n'étions qu'à quelques mètres l'un de l'autre. Cette situation m'angoissait. J'avais peur pour Karek, peur qu'il lui soit arrivé quelque chose. La question suivante me laissa un instant perplexe. Devais-je lui répondre franchement ou pas ? Ce n'était pas toujours une bonne idée, mais de toute façon qu'est-ce que je pourrais craindre de plus ? Qu'il me tue. Au moins cela mettrais fin à de nombreux problèmes et questions que je me posais.

« Vous avez probablement du le remarquer, je ne suis pas une jeune femme sans défense. En ce qui concerne l'escorte, j'avais un ami avec moi, mais je l'ai perdu durant le combat. Concernant ce qui m'est arrivée je doute que... »

Une douleur fulgurante passa dans mon épaule, me tirant de ma torpeur et me faisant serrer encore plus les dents. Bordel, ce que cette épaule était emmerdante et handicapante par la même occasion. Nan mais sérieusement, comment allais-je pouvoir me défendre correctement dans cet état ? Bah et puis zut de toute façon pour l'instant j'étais seule, sans personne d'autre, s'il décidait que je devais être tué grand bien lui en fasse.

« J'étais à la recherche d'un marionnettiste. Je voulais discuter avec lui, mais comme d'hab on nous prends pour des sauvage alors il nous a attaqué. »

Nous prendre pour des sauvages. Il était vrai que certains Psyjiic ne cherchait pas plus loin que le bout de leur nez, seulement voilà, je cherchais des réponses avant de donner un verdict. Il était réellement dommage que certain ne puisse pas comprendre ce raisonnement. D'un autre côté, je pouvais comprendre leur peur, mais je n'étais pas quelqu'un d'effrayant quand même et puis si j'avais voulu le tuer, il serait déjà mort. Je n'avais pas besoin d'être en contact direct avec lui pour ça. Seulement le voir à une certaine distance me suffisait. J'attendais désormais de savoir comment allait réagir ce prétendu nomade du désert.
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MessageSujet: Re: Tout n'est visiblement pas si simple (PV Baal)   Tout n'est visiblement pas si simple (PV Baal) EmptySam 30 Aoû - 9:03

Les heures avaient défilé inexorablement depuis notre départ dans le désert brulant. L'aube naissante avait laissé place à deux soleils brulants qui se rapprocher de plus en plus de leur zénith, bientôt la vie dans cet océan de sable allait devenir critique, sans nourriture et eau une mort lente et douloureuse était assurée. Je n'avais toujours pas de nouvelle de mes soldats ce qui ne signifiait rien de bon, cela devait faire à peu pré une journée qu'Aiden arpenter le désert sans retrouver son chemin, après 5 ans à mon service à parcourir l'essence même de ce pays c'était tout à fait anormal. Une chose grave avait dû lui arriver, quoi exactement, il fallait que je le sache au plus vite. A cet instant, j'avais l'impression d'être le seul être vivant dans ce désert, avec mes hommes et.. et cette jeune femme devant moi. Celle que j'avais soupçonné n'être qu'une simple victime désemparer semblait avoir fort caractère et cela se ressenti très vite dans sa réponse sèche et direct. Bien que blessé, l'inconnue avait su gardé la tête sur les épaules, du moins pour l'instant.

Plusieurs secondes défilèrent avant que la jeune femme ne reprenne la parole, elle était richement vêtu, ce n'était pas de genre de soie qui circuler entre les simple nomades peuplant ses contrés, mais plutôt les habits de parade régnant parmi les nobles et autre classe aisée de Mereth. La raison d'une personne de son rang ici m'étais cependant inconnue, de plus elle n'était pas partie seule, le duo avait dû être séparé en parcourant le désert et il ne m'eu pas fallut plus d'informations pour comprendre ce qui aurait pu provoquer ça, l'idée d'une confrontation était à présent une évidence. Décidément l'image initial que je m'étais fais d'elle continuer de se décomposer avec les minutes qui défilées, me donnant une toute autre idée de sa personne. Quel noble était capable de se promener dans un lieu aussi austère et d'y survivre seul, de combattre et de ne pas y perdre la vie et en effet d'avoir une telle confiance en elle dans ses paroles. ça ne voulait dire qu'une chose..

*J'étais à la recherche d'un marionnettiste...*

Aidan avait donc bel et bien rencontrer un problème de tailles, elle devait sans doute être une psyjiic, n'ayant pas vraiment le physique pour être une guerrière, bien que je fus persuadé qu'elle eu été capable de se servir de ses lames contre moi. Beaucoup plus suspicieux qu'auparavant à son sujet, je la fixais d'un regard sombre semi masqué par le long voile écarlate qui me cacher une partie du visage, avant de me reprendre rapidement mes esprits, une chose était sur l'homme que je cherchais moi aussi était toujours en vie et cette "enquêtrice" ne semblait pas être une folle furieuse, j'écartais directement la solution facile de la tuer sur-le-champ, fut-elle mon ennemie, elle était avant tout blessée et je ne pouvais pas me résoudre à tuer quelqu'un d'en un état de faiblesse aussi avancé. Je reprenais donc tout naturellement mon discours initial sans laisser mes émotions apparaitre.

- Un marionnettiste ? Ce n'est pas vraiment quelque chose de commun. Que voulez-vous dire exactement par "on nous prends pour des sauvages." Vous êtes une membre de ses Ghildes charger d'enquêter sur les hors-la-loi je présume?

La violence n'était pas toujours une solution et malgré cette situation à mon avantage, je me contentais d'attendre patiemment sa réponse.
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MessageSujet: Re: Tout n'est visiblement pas si simple (PV Baal)   Tout n'est visiblement pas si simple (PV Baal) EmptySam 30 Aoû - 14:16

Pourquoi fallait-il discuter maintenant ? Pourquoi ne pouvais-je pas tout simplement retrouver Karek et m'en aller comme j'étais venue. Qu'elle idiote j'avais été de vouloir parlé avec lui sérieusement. Pourquoi me fallait-il que je me complique toujours inexorablement la vie ? Si quelque chose était arrivé à Karek, jamais je ne pourrais m'en remettre. Il me faisait entièrement confiance mais avait-il seulement raison ? Je comprenais pourquoi ces derniers temps on m'avait confié à d'autre protecteur. Je pouvais aisément le comprendre, seulement voilà, quelque chose clochait dans cette affaire. Si ce gars avait réellement voulu l'emmener sous la contrainte, pourquoi ne s'était-elle pas débattue? Et pourquoi diable avait-il finalement renoncer alors qu'il pouvait très bien l'emmener, la blesser ou quoi que ce soit ? Et le manque de peur de la gamine m'avait fait comprendre qu'il y avait un souci. Dans ce genre de situation seul Karek pouvait me comprendre et je me rendais compte maintenant que je le mettais en danger. Plus que n'importe quoi, plus que n'importe qui. Je faisais de lui mon complice, voilà pourquoi ils cherchaient tous à nous séparer, parce qu'ils avaient peur que le danger que j'étais ne puisse s'échapper grâce à son protecteur voir même avec son aide. Qu'elle idiote j'avais été franchement.

Je soupirais bruyamment alors que ma pensée se construisait petit à petit et s'acheminait dans mon cerveau. Mon dieu que j'avais été bête. Bien entendu, si je devais rejoindre les hors-la-loi, je serais un très gros problème pour ceux qui devrait venir me chercher. Mes jambes cédèrent alors sous moi, je me retrouvais maintenant à genou sur le sol et bientôt, je fus assise. Trop d'information, trop de pression, trop de douleur. Je savais que bientôt j'aurais probablement des comptes à régler. Contrairement à tout le monde, je raisonnais d'une tout autre manière. Trop différente probablement. Je restais ainsi quelques minutes alors que mon compagnon de galère semblait réfléchir. Et puis vint la réflexion. La phrase qui en disait long sur tout, sur sa raison d'être là, sur sa présence si près des lieux de notre bataille. Un rire m'échappa, un rire fin et quelque peu douloureux, visiblement j'avais quelques côtes de cassées ou de déplacées je ne savais pas trop encore. Inutile de me remettre debout pour le moment. De plus si la phrase avait été dite d'un ton neutre, mon empathie me révélait que ça n'était pas réellement le cas. Un sourire apparut sur mon visage tuméfié et coupé.


« Un simple nomade hein. Un hors-la-loi plutôt non ? »

Une simple question. Finis la méfiance, finis les répliques sèches. J'en avais assez d'être sur la défensive. Devais-je réellement m'expliquer sur ma fonction ? Probablement vu qu'il semblait ne pas comprendre, au tout du moins ne pas réellement connaître les enquêteurs.

« D'une, oui je fais partie des psyjiic et oui je suis une enquêtrice. De deux, je n'enquête pas sur les hors-la-loi et si vous voulez mon avis, je me fiche parfaitement d'eux, tant qu'ils ne cause pas de remou dans les villes. »

Je serrais les dents alors que la douleur revenait m'assaillir. Je tentais de placer mon bras autrement seulement je ne pus retenir un petit cri de douleur. Bordel qu'elle merde.

« Je suis certaines que parmi les hors-la-loi certains sont accusés pour des choses qu'ils n'ont même pas commis. Ce que je voulais dire par on nous prend pour des sauvages est clair pourtant. Tout le monde pense que les Psyjiic enquêteur sont là pour faire chier les autres, pour arrêter tout le monde et si certains le font sans se préoccuper de la vérité ce n'est pas le cas de tout le monde. »

Je le regardais directement, cherchant un regard que je n'arrivais pas à accrocher. Autant continuer sans se prendre la tête.

« J'ai été chargé d'une enquête sur un enlèvement, sauf qu'en interrogant la victime je me suis rendu compte qu'elle n'avait jamais cherché à se débattre et qu'elle n'avait pas eu peur de son assaillant. Ce qui m'a fait dire qu'on n'avait pas réellement cherché à l'enlever. Je voulais des réponses alors j'ai... »

Nouveau grincement de dent et finalement je repris posément.

« J'ai voulu comprendre alors j'ai cherché l'homme qui était censé l'avoir enlevé. Sauf que quand je l'ai trouvé, il ne m'a pas cru, il m'a de suite attaqué. S'il savait que... »

Nan mieux ne valait pas dire que j'aurais pu le tuer en quelques secondes seulement en l'ayant à portée de vue. Ce métier était réellement compliqué, mais s'était aussi pour cela que je l'avais fait mien. Parce que je voulais comprendre et éviter les injustice commise envers certaines personnes qui étaient alors contraintes de devenir des hors-la-loi.

« Bon alors vous me tuez maintenant ou vous attendez que le désert s'en charge ? »

Mon regard bleuté tentait une nouvelle fois d'accroché un regard.
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MessageSujet: Re: Tout n'est visiblement pas si simple (PV Baal)   Tout n'est visiblement pas si simple (PV Baal) EmptyLun 1 Sep - 8:53

Alors que la jeune femme s'écroulait au sol mué par une douleur aiguë, mon regard fut attiré par l'extrémité du désert lointain. Un très grand vent semblait s'être emparé de la zone, une pression peu commune qui ne voulait signifier qu'une seule chose et pas des moindre, une tempête de sable. Une chose est sur, il ne fallait pas rester dans le coin trop longtemps et pourtant. C'était le genre d'évènement qui pouvait vous gâcher une journée en un instant, j'en avais suffisamment fait les frais le jour de ma perte de mémoire. Ce genre d'expérience n'avait rien d'agréable heureusement je pouvais encore rejoindre mon bateau sabre qui m'avais permis d'atteindre ce point très éloigné de toute civilisation. Cependant, Aidan rester introuvable. Mes troupes n'avaient semble-il pas repérer sa trace et j'étais moi-même ici, impuissant à discuter avec une jeune femme blessée et affaiblie, j'aurais sans doute continué ma réflexion pendant de longues minutes si ses mots ne m'avait pas extirper de ma torpeur. Elle avait visiblement compris que je n'étais pas qu'un nomade et au vu de ma tenue et de mes paroles, ce n'était pas vraiment une surprise. La fixant droit dans les yeux tout en gardant ce même tempérament glacial qui m'avait toujours habité, j'étais sur le point de répondre lorsqu'elle en décida autrement, débutant un long discours sur elle et sa personne.

Elle ne semblait pas aussi rigide que les autres. Malgré le tempérament glacial qu'elle avait laissé apparaitre depuis le début de notre rencontre, elle ne jugeait pas visiblement tous hors-la-loi comme de simple rebut de la société qu'il suffisait de traquer ou d'exterminer, c'était déjà une bonne chose pour un fruit de la corruption régnant parmi les Ghildes de Merreth. Je ne pu cependant m'empêcher d'interrompre son discours.

- Hors-la-lois. Qui est capable de dire ce qui est bien ou juste ? Les odieux dirigeant qui règne sur un pays corrompu aux lois ineptes et cruelles ? Vous-même en êtes un bon exemple, les Psyjiic vous ont certes aidé à développer vos dons pour mieux les utiliser, ils vous traquent vous tout comme moi à l'aide de leur Doss'Ta et s'ils jugent que vous ne rentrez plus dans la bonne case, ils vous exécutent. Ne laissant de vous qu'un simple cadavre désarticuler incapable de s'opposer à leur parfait petit monde.

Elle semblait très touché par ses blessures et repris son discours normalement, m'expliquant alors plus de détails sur sa fonction d'enquêtrice et les raisons qui l'avait mener à rencontrer Aidan, elle n'avait semble-il pas profiter de sa chance pour l'éliminer directement, ce qui prouver qu'elle n'était pas qu'un simple pions au service de ses maîtres. Plusieurs détails au sujet de l'affaire me donner envie de répondre directement ,mais je la laissais tout de même terminé sa phrase par politesse, c'était un minimum après l'avoir interrompu une première fois. Une fois ses derniers mots prononcer et son attente visible de réactions de ma part, il était l'heure de mettre les choses au clair.

- Vous ne rencontrerez peut-être plus jamais ce marionnettiste et vous semblez avoir été honnête avec moi, je vais donc en faire de même et vous donnez ses motivations dans cet "enlèvement". Aidan, c'est ainsi qu'il se nomme, avait souhaité protéger sa nièce de la naïveté de sa mère et de la malfaisance des ghildes. Il a lui-même connu la vie d'un Psyjiic et ne souhaitait pas une vie de privation pour la seule famille qui lui rester. Il a donc agi instinctivement sous la pression de ses sentiments.

Je lui tendis alors la main afin de l'aider à se relever.

- Bien que nous soyons techniquement ennemis vous et moi, je ne laisserais pas mourir quelqu'un voué d'une morale. En homme d'honneur je m'engage à vous ramener vivante hors de cet enfer. Prenez ceci comme une récompense pour ne pas avoir mis fin aux jours de mon camarade.

La fixant pour la première fois du regard. Il ne fallait pas traîné plus longtemps ici.
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MessageSujet: Re: Tout n'est visiblement pas si simple (PV Baal)   Tout n'est visiblement pas si simple (PV Baal) EmptyLun 1 Sep - 18:34

Je comprenais mieux pourquoi il était compliqué de discuter avec ceux que l'on nommait les Hors-la-loi. Il pensait avoir forcément raison. J'avais envie de lui en coller une alors qu'il me coupait la parole. Je sentais que son calme précédent s'amenuisait petit à petit pour me donner des réponses acides et peu amènent. Je pouvais comprendre son point de vue. Il pensait avoir été traité injustement, il avait des griefs contre les Ghildes, je pouvais le comprendre aussi. Seulement il y avait quelque chose qu'il n'avait pas pris en compte. Nous : les Psyjiics. Je souris presque au terme de traque car ça n'avait jamais été le cas pour ma part. On ne m'avait pas traqué, on m'avait trouvé en quelque sorte. Et j'avais faillit tuer à sept ans. Pouvais-je lui exprimer mon opinion ? Je ne savais pas trop alors que je me rappelais son discours précédent. Et cette main tendue. Avais-je le choix ? Non pas réellement j'étais blessé, sans Karek, sans ami, je n'avais pas d'autre choix que lui. En ce moment je regrettais fortement que mon don ne concerne pas la téléportation. Je finis par accepté sa main et me laissa guider par lui sans réellement perdre le fil de mes pensées. Je devais m'expliquer, je devais émettre mon opinion, je le devais pour tout ceux qui comme moi comprenait la situation.

« Votre marionnettiste ne se contrôle plus vous êtes au courant ? Du moment où il m'a attaqué, où il m'a balancé sa poupée et que celle-ci à grandit sans qu'il ne puisse faire quelque chose, j'ai compris qu'il avait échoué. La vie d'un Psyjiic ? La connaissez-vous réellement ou n'avez-vous fait qu'entendre des rumeurs ? Vous parlez de ça comme s'il s'agissait de quelque chose de mal, mais je pense que vous oubliez une chose : la puissance. Si je n'avais pas été une Psyjiic aussi puissante que je peux l'être, je serais probablement morte alors que votre ami paniquait parce qu'il ne contrôlait plus rien. Alors que sa poupée allait se retourner contre lui. »

La douleur refluait à mesure que je sentais un brin de colère monter en moi. Il nous avait tous mis en danger pour parce qu'il était persuadé de contrôler son don, il avait faillit mourir parce qu'il était trop stupide pour comprendre le fondement même des Psyjiic.

« C'est vrai, on ne peut pas dire que la vie chez les Psyjiic est idyllique. Suivant la puissance de notre don, nous somme soit surveillé, soit lâché en quelque sorte sous surveillance et sans surveillance constante. C'est vrai on bride notre liberté, mais voyez-vous je ne le regrette pas et vous savez pourquoi ? »

Je m'arrêtais un instant, j'avais réussis à capter un peu de son attention visiblement.

« Je n'avais que sept ans lorsque j'ai compris que mon don n'était pas réellement normal. Alors qu'un homme essayait de m'enlever et que je l'ai pratiquement tué. Oh je n'étais pas triste pour l'homme, je me suis même dit que ce don pourrais être utile pour se défendre jusqu'à ce que je me rende compte que dans l'état ou j'étais je ne contrôlais plus rien et que j'avais faillit tué mes parents. »

Je m'arrêtais une nouvelle fois et repris finalement.

« C'est vrai, contrairement à beaucoup d'autre je suis sous surveillance constante. Il est vrai que mon protecteur à ordre de me tuer sur le champ s'il se rends compte que je perds le contrôle et que je ne peux plus revenir à la normale, mais je ne regrette pas. Je préfère mourir plutôt que de mettre en danger des innocents autour de moi. Je possède un don capable de tuer quiconque est autour de moi si je ne me contrôle pas et il je ne parle pas d'être très proche, je parle juste d'être dans mon champ de ressentis. Un champ très large. Voyez-vous, je pense que je suis bien mieux sous surveillance plutôt que de me croire bien meilleure et de penser que je n'ai pas besoin des lois des Ghildes. »

Je m'arrêtais une fois de plus. Et finalement je repris plus tranquillement.

« Mais ce n'est que mon opinion. Je pense que vous avez trop entendu de rumeur sur les Ghildes et sur ce qu'il se passait hypothétiquement dedans. Il y a toujours du pour et du contre dans ce qu'on vous raconte. Toutes les paroles ne sont pas d'or, mais je pense que même là, nous aurons une opinion divergente. Chacun de nous deux pense que sa façon de raisonner est la meilleure et je doute que nous en changions d'ici là. C'est bien dommage de ne pas pouvoir se comprendre et de débattre sans forcément se dire qu'on est certains d'avoir la bonne attitude. »

Je m'arrêtais une fois de plus. La colère que j'avais ressentis un peu plus tôt s'était amenuisé au fur et à mesure de mes paroles et avant qu'il ne puisse prendre la parole je finis par une dernière phrase.

« Et pour la gouverne de votre ami, j'ai déjà intercédé en faveur de la petite. Son don n'a rien de très puissant et il n'est pas nécessaire pour elle d'intégrer les Psyjiics, elle sera libre d'intégrer l'endroit qu'elle veut. De plus il me semble que c'est à elle de faire ce choix et pas à lui de le faire pour elle. Il ne peut pas décidé de faire d'elle une Hors-la-loi fusse-t-elle la dernière de sa famille. »

Qui disait qu'elle ne regretterait pas en grandissant de ne pas avoir pu choisir pour elle. Il avait fait là un choix égoïste. Il n'avait agit que pour lui et certaine pas pour le bien de la petite. Je ne pouvais cautionner son geste, faire d'elle une Hors-la-loi alors qu'elle ne l'avait pas décidé. Ce serait à elle plus tard de se décidé sur la voie qu'elle suivrait, certainement pas à lui. Après quelques minutes je finis par reprendre.

« Où allons-nous ? »

Je doutais qu'il ait envie de me répondre après ce que je venais de lui dire, mais au moins j'avais pu émettre mon opinion, qu'il pense que ma vision était faussée serait son problème. Contrairement à lui, je vivais chez les Psyjiics et je savais pertinemment que nombre d'entre nous, du second cercle qui maîtrisait leur pouvoir n'était que très rarement voir jamais surveillé, les autres qui comme moi représentait un plus grave danger était bien plus surveillé, mais ce n'était pas pour autant que je ne pouvais pas me promener en toute tranquillité. Si seulement les gens pouvaient au moins comprendre ça au lieu d'entendre un seul son de cloche en se demandant où elle avait tinter. Je soupirais intérieurement. La vie était réellement compliqué.
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MessageSujet: Re: Tout n'est visiblement pas si simple (PV Baal)   Tout n'est visiblement pas si simple (PV Baal) EmptyMer 3 Sep - 8:32

Innocence et embrigadement, un cocktail bien particulier auquel j'étais très souvent confronter et qui n'était en réalité pas facile à combattre. J'oubliais en cet instant le monde qui m'entourais, la tempête, la jeune femme, jusqu'à même sortir de ma tête la raison qui m'avait mené ici pour réfléchir à tout ce qui venait d'être dis. Comment peux on en vouloir à ces gens. La plupart des membres des Ghildes vivent, sont exploités et meurt dans les dogmes de leur dirigeants, ils ne sont pas responsables de la pensée acide et corrompue qui leur est enseigné, vivre toute sa vie ou du moins une grande partie, bloquer dans un batiment à vous rabâcher que les hors-la-loi et tous ceux qui s'opposent aux dirigeant de Merreth sont des monstres sanguinaires ignares, ne vous pousse généralement pas à penser autrement, c'est un contrôle des masses qui marche à merveille et cela même sur les personnalités les plus érudites, car nul n'est plus aveugle que celui qui ne veut pas voir. Le plus drôle c'est que ce sont majoritairement les plus érudits et les plus âgés qui finissent par quitter purement et simplement la "protections" de leur maitre. Lorsque l'on voit ce que j'ai vu c'est compréhensible. Un Psyjiic n'est pas seulement un petit enquêteur qui résout des problèmes, ils sont tout comme beaucoup d'autres d'une volonté de fer contre quiconque s'oppose aux lois. Qu'il soit homme, femmes, enfants ou vieillard le résultat est le même, celui qui combat les Ghildes est tué sur-le-champ ou rendu esclave.

La jeune femme qui se tenait difficilement devant moi n'était pas foncièrement mauvaise, bien au contraire, je la trouvais à contrario de ses homologues beaucoup plus réaliste sur une grande partie des choses et pourtant si aveugle sur d'autres. Il n'y avait pas qu'un seul ordre dans tout le désert capable d'apprendre à maitriser les pouvoirs que nous offrait la nature, que ce soit les clans de nomade ou même les rebelles, nous avons tous des enseignements qui permettent de se contrôler. Simplement les étapes implique beaucoup plus de contact avec les gens, la cohabitation avec le monde qui nous entoure, empêchant généralement tout débordement. Je tuerais de mes mains quiconque serait sur le point de mettre en danger la vie d'innocents, ce n'était pas un fait à débattre elle avait raison. Mais penser que j'étais un inconscient idéaliste, c'était un peu facile et gratuit selon moi. Revenant à la situation et réalisant que cette inconnue était sans doute en train d'attendre une réaction de ma part quant à la destination à suivre je décidais d'abord de m'expliquer avec elle de manière très clair avant de poursuivre notre périple. Elle avait dit sa pensée je me devais de faire de même.

- Vos mots sont justes et sincère, cependant je pense que vous ne voyez pas toute la vérité au sujet du monde qui vous à vu naitre. Les Psyjiic sont une instance qui certes à le mérite de ne pas provoquer de terrible souffrance direct sur les habitants dû aux pertes de contrôles des différents utilisateurs de la magie, mais réfléchissais deux secondes. à une époque ou hérétique et hors-la-loi sont punis de mort, car c'est ce dont il s'agit, peut-on réellement parler d'une justice ? Vous me dites vous-même que vous préfériez la mort plutôt que le meurtre d'innocent, pourtant j'ai vu de nombreux hommes au nom de divinités ou de lois tué froidement des personnes innocentes, des enfants comme des vieillards. Parfois pour une simple goûte d'eau. On arrache la vie d'un être brutalement et sans jugement uniquement parce que l'on se trouve du "bon" côté, vous oubliez trop hâtivement ces faits, les Ghildes donnent naissance à beaucoup de monstres, n'en doutaient pas.

Je finis ma phrase et reprenait mon souffle la fixant stoïque avant de reprendre.

- Ne croyez pas que je ne fais qu'écouter les autres sans me rendre compte moi-même des problèmes de notre monde. Je suis profondément attaché à l'esprit d'égalité et de libertés, mais ce n'est pas pourtant que je suis un idéaliste, comme beaucoup dans ce désert. Vous l'avez dis avec raison, un pouvoir incontrôlé est une menace, mais pour autant pensez-vous réellement que seule les vieux mages de vos académies sont capables d'apprendre aux autres ? J'ai vécu et je continue encore aujourd'hui de côtoyer des personnes qui fut jadis à votre place, parfois même à des niveaux supérieurs. Et pourtant ce n'est pas en quittant leur ancien mode de vie qu'ils ont perdu leur sagesse ou la maitrise de leur magie. Bien qu'il arrive que plusieurs personnes n'ai pas le contrôle de leurs capacités, ce sont généralement des cas isolés et légèrement déranger. Je vous suggère donc vivement de reconsidérer votre opinion aux sujets des habitants des contrés lointaines. Nous ne sommes pas que de simples moutons sans cervelles ni enseignements, bien au contraire. C'est simplement une vision différente du monde.

Pour la première fois depuis le début de mon discours je lui avais tourné le dos, me dirigeant dans le désert, d'où j'étais apparu, lui faisant signe de me suivre, mais je n'avais pas tout à fait terminé.

- Pour ce qui est de Aidan, c'était un garçon dérangé, il l'a toujours été. Déjà à l'époque ou il était un Psyjiic, il se faisait suivre par son protecteur en permanence. Tout comme vous. Je n'étais pas présent durant le combat et j'ignore les raisons qui on pu le mener à perdre le contrôle de sa puissance et bien que je mette cela sur le compte du stress et de ses sentiments, sachez qu'il n'est pas si différent de vous. Il a lui aussi eu ses problèmes personnels et parler en son nom n'y changera rien.

Alors que je terminais mon long discours je réalisais que je devais me dépêcher de rentrer au point de rendez-vous si je voulais être capable de ramener l'enquêtrice en lieux sûr. J'ignorais d'ailleurs toujours son nom.
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MessageSujet: Re: Tout n'est visiblement pas si simple (PV Baal)   Tout n'est visiblement pas si simple (PV Baal) EmptyMer 3 Sep - 19:47

Heureusement, il m'avait laissé aller au bout de mon raisonnement. Je savais pertinemment que cela n'allait pas lui plaire. Chacun de nous avait une vision différente de la vie que nous menions, nous étions tout deux ennemis et pourtant sans réellement s'en rendre compte nous avions engagé un débat. Alors que s'était son tour de parler, je le laissais, faire, parlant de chose dont je me doutais. Contrairement à ce qu'il pensait, je me doutais bien qu'il y avait des personnes qui pouvait parfaitement être à même d'apprendre leur pouvoir aux autres, cependant il ne me connaissait pas moi. Il ne savait pas ce que j'avais enduré pour pouvoir enfin contrôler mon don, cette isolement forcé, ce manque de contact, et cette solitude qui parfois me pesait et était plus lourd que n'importe qu'elle contrecoup que je pouvais endurer. Mon don était bien trop complexe pour être étudier à la va-vite et d'ailleurs il le disait lui même : mettre les gens en situation ce n'était pas ce qu'il me fallait, au contraire, pour que je comprenne mon don, il m'avait fallut de la solitude, de l'éloignement, de la tranquillité. La magie était bien plus complexe qu'il ne le pensais, tout au moins la mienne, lorsqu'il parla d'eux en ajoutant le mouton sans cervelle, je dois bien avouer que j'esquissais un petit sourire.

Cette façon de voir les choses le rendait buter j'avais l'impression, mais je l'étais tout autant en vérité. Chacun de nous deux était persuadé d'avoir une bonne vision des choses et si nous étions d'accord pour admettre certaine vérité que disait l'autre, il nous était encore impossible de nous entendre complètement. L'homme devant moi changea de sujet alors que la douleur se réveilla de façon plus intensive en moi. Je restais cependant concentré sur ses paroles pour ne rien perdre de la conversation. Il valait mieux voir le bon côté des choses pour le moment j'avais réellement besoin de lui et j'aimais bien échangé mon opinion. Cela faisait du bien de pouvoir échangé au lieu de toujours avoir la même vision des choses. C'était étonnamment frais et rafraîchissant et surtout plaisant. Cependant lorsque le sujet d'Aïdan refit surface j'eus plus de mal à ne pas laisser ma colère paraître. Alors qu'il finissait de parler, je n'eus qu'une seule réponse pour lui, une seule et unique réponse qui voulait dire beaucoup de chose.


« Il voulait me tuer et pour cela il a laisser sa haine prendre le dessus. Sans moi ça lui aurait coûté la vie. »

Je ne dis plus rien durant quelques minutes et finalement je me disais qu'il fallait quand même que je lui dise quelque chose.

« Je n'ai jamais pris pour des idiots ceux qui sont en dehors des Ghildes, cependant sachez que ce n'est pas parce que vous avez des connaissances et que vous avez des sage qu'ils auraient pu m'aider durant mon enfance. Seul quelqu'un possédant un pouvoir similaire au mien pouvait m'aider et il n'y avait qu'une personne dans ce cas. Une seule et unique personne et il s'agissait de l'archi-psyjiic. Il était le seul à pouvoir me faire comprendre comment utiliser mon pouvoir correctement. Alors j'ai tout accepté pour ne pas être un danger. »

Je serrais les dents alors que je sentais la douleur se faire de plus en plus présente. L'adrénaline commençait à tombé alors que nous marchions assez rapidement. Je n'étais pas certaine de tenir longtemps.

« Je ne suis pas totalement aveugle et croyez-moi, je ne prétends pas que le système dans lequel nous vivons est idyllique mais je sais une chose, j'ai choisis ce système et quoi qu'il arrive je m'y tiendrais. »

Je ressentis à ce moment là une grande vague de douleur qui passa de mon bras au reste de mon corps. J'avais atteint ma limite de tolérance et un cri de douleur m'échappa. Ma vision commençait à se troubler. Je savais que je ne tiendrais pas plus de quelques minutes. Peu importe ce qu'il se passait maintenant, je mourrais ici. J'eus une dernière pensée pour mes parents, pour mon frère, pour Karek qui j'espérais s'en était sortit et pour la petite fille que j'avais vu. Son sourire me revint en mémoire et alors que le noir se faisait plus présent, je pris une dernière fois la parole.

« Elle veut être danseuse. »

Et le noir fit totalement son apparition, mon corps s'écroula alors que mon esprit était inconscient. Trop s'était trop visiblement. J'espérais que la fin vienne rapidement ainsi je ne souffrirais plus de rien.
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MessageSujet: Re: Tout n'est visiblement pas si simple (PV Baal)   Tout n'est visiblement pas si simple (PV Baal) EmptyLun 8 Sep - 5:02

Elle était décidément différentes des autres Psyjiic, habituellement les mages n’était pas très bavard et se contenter d’exécuter les ordres de leur supérieurs, mais cette jeune femme était visiblement moins strict. Elle combattait cependant dans le camp adverse et soutenait la politique esclavagiste de ses maitres, mais elle avait fait preuve d’honnêteté et de courage pour me suivre, je comptais donc l’aider sans prendre compte de son rôle dans l’échiquier des ghildes. Me contentant de donner une dernière fois mon avis sur ce monde qui me dégouter tant.

- Alors vous mourrez en servant des assassins et des meurtriers.

Je continuais d'avancer dans le sable, avant de recevoir une bien curieuse réponse à la critique que j'avais préalablement formuler. une simple phrase dites avec bien peu de force, cette jeune inconnue n’avait visiblement presque plus de force et cela se ressentait sans difficulté.

- Une danseuse, Vous parlez de l'enfant ?

Plusieurs secondes de vide me forcèrent à me tourner, découvrant alors le corps inanimé de la jeune psyjiic dans le sable, je me hâtais  de l'atteindre, lui donnant un peu d'eau sans grand effets, les dégâts qu'elle c'était vu infligé ainsi que notre long chemin jusqu’au navire l’avait atteint bien plus qu’elle n’avait voulu l'admettre. Décidément c'était bien ma veine, j'allais devoir me la trimballer dans les bras jusqu’au retour..  Je la soulevais donc facilement et me dépêcher de rentrer, ne souhaitant pas qu’elle me claque dans les bras. Durant près d'une demi-heure, je traversais le désert à toute vitesse, tombant finalement au détour d'un monticule de sable, sur mon navire et son équipage, l’expédition était rentré avant moi et semblait n’attendre que moi pour faire voile. Dévalant la pente à toute jambe, la tempête encore derrière moi je montais sur le bâtiment et me dirigeais droit vers mon second. C’était un homme simple et légèrement âgé, une barbe poivre et sel lui emportant une bonne partie du visage, habillé de manière beaucoup plus humble, il arborait la couleur des fils de la révolution, l’écarlate.  L'homme des sables se dressa devant moi et débuta son rapport, je n’avais pas vraiment le temps pour ça et écouter son discours d'un hochement de tête. Lui présentant mes bras chargé.

- Amener la guérisseuse au plus vite. Cette jeune femme est sur le point de rendre l'âme.

Il me salua une dernière fois avant de disparaitre dans la masse de personnes qui avait déjà commencé à envahir le pont, la tempête était toute proche à présent et nous ne pouvions pas rester ici plus longtemps, l’équipage fit donc voile vers l’un de nos campement non loin d’An-Trazza tenu à l’abris des regards indiscret. Après plusieurs minutes, la jeune femme guérisseuse par arriver devant moi, ne se préoccupant pas le moins du monde de ma personne elle se pencha directement sur le corps inerte de la Psyjiic et débuta un long processus médicale, visant à la ramener parmi nous. J’étais impuissant et incapable de donner une quelconque aide à la jeune femme, j’oubliais donc pour le moment son cas et me diriger vers ceux qui avaient participé à l’expédition à mes côtés, celui qui était mon second sur cette mission me fixa l’air presque abattue, ne signifiant rien de bon. Il prit alors directement la parole de sa voix roque habituel.

- Mon commandant, nous avons finalement retrouvé Aidan. Non loin du navire, il était allonger dans le semble et ne bouger pas, il était inerte et atteint d’un profond manque d’eau, nous pensons qu’il a été aspiré par le désert après avoir dépenser ses dernières forces dans un combat.. Nous avons donc amené sa dépouille dans la cale en attendant de pouvoir lui donner des funérailles décentes.

Cela expliqué donc pourquoi il avait été incapable de se contrôler durant son combat… à bout de force et sans ressources, il n’avait pas pu survivre, ce n’était pas vraiment étonnant en fin de compte. Une fois encore un fier défenseur de la liberté c’était éteint, combien d’autres devraient le suivre avant que ce conflit ne s’arrête enfin.
L’homme devant moi semblait avoir quelque chose d'autres à dire mais n'oser parler, je lui fis donc signe de continuer.

- Il y avait un autre corps juste à côté de lui. Un homme, visiblement un Doss'Ta, nous l'avons soigné et enchainer dans la soute en attendant de connaitre vos ordres mon commandant.

Cela devait être forcément l’ami de cette inconnue.. Intéressant.

- Nous le déposeront sur la route pourpre durant notre trajet vers notre repaire, veillez à ce qu’il soit toujours inconscient quand le moment de le libérer sera venu, je ne souhaites pas qu’il sache notre direction.

L’homme me salua et donna quelques ordres à ses subalterne, la route allait être longue jusqu’au repaire, mais une chose était sûr, cette histoire n’était pas terminé.
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MessageSujet: Re: Tout n'est visiblement pas si simple (PV Baal)   Tout n'est visiblement pas si simple (PV Baal) EmptyLun 8 Sep - 17:31

Il faisait tellement sombre alors que le soleil tapait comme pas possible. Ma conscience s'amenuisait au fur et à mesure et si j'avais encore assez d'énergie pour ne pas totalement sombrer, je n'en avais plus réellement pour rester réellement consciente. Je ne pouvais pas ouvrir les yeux ni même réagir, je pouvais seulement ressentir et encore, je sentais mon esprit s'en aller au fur et à mesure et finalement je ressentis qu'on me portais. Une vague de sentiment me traversa de toute part, me frappant tel un ouragan. Tant de puissance et de férocité, je détestais cela, je le détestais plus que tout, par pitié que cela s'arrête, qu'il me repose et ne me touche plus. Je suppliais en silence, repensant au contact doux que je ressentais lorsque je touchais Sannom, se focaliser sur ça. Seulement entre l'énergie qui me traversait et la douleur, mon esprit finit par sombrer complètement et je plongeais dans un état entre l'inconscience et le sommeil. Je ne suis pas réellement ce qu'il avait pu se passer, mais je me réveillais en sursaut au moment ou la douleur me scinda le bras. Je regardais alors autour de moi et remarqua la jeune femme près de moi. Je cherchais à m'échapper, maintenant que j'étais de nouveau consciente, j'allais de nouveau ressentir toutes les émotions de ceux qui m'entourait. Alors que la jeune femme s'approchait de nouveau de moi, je reculais rapidement.

« Ne me touchez pas ! »

Il s'agissait plus d'une supplique que d'un ordre et elle me regarda alors, me disant que c'était seulement pour vérifier mon bras, mais je ne pouvais pas décemment la laisser faire.

« Ça ira je vous assure, je vous en pris, ne me touchez pas. »

Je me souvenais de la vague d'énergie brutale et violente qui m'avait traversé alors que l'homme du désert m'avait prit dans ses bras, il était hors de question dans mon état que cela recommence, je refusais catégoriquement. Seulement mon bras me faisait encore très mal malgré le fait qu'il était replacé. La jeune femme, une guérisseuse probablement, voyant que je tenais mon bras me tendis une sorte d'écharpe et m'expliqua qu'elle servirait à maintenant mon bras sans qu'il ne puisse me faire mal. Seulement mon esprit était tourné vers autre chose. Je ressentais la présence d'une personne que je connaissais plus que personne d'autre ici. Je me dirigeais alors en courant vers l'endroit où il était tentant tant bien que mal d'éviter tout ceux qui tentait de m'arrêter seulement ils étaient bien trop nombreux et nous étions dans un lieu si clos. La rage et la fureur s'empara de moi.

« Je vous préviens, laissez-moi passer ou vous risquez fortement de le regretter. »

Personne ne semblait vouloir me laisser faire. J'ouvris alors les vannes de mon pouvoir, il y avait largement assez de personne pour que je puisse pulvériser le bateau et sachant que j'accumulais de plus en plus d'énergie, je leur conseillais vivement de s'en aller. Dommage pour eux, personne ne connaissait mon don et ils allaient fortement le regretter. Mes yeux bleuirent d'un seul coup, le bleu était encore assez clair pour présager que j'avais le contrôle de ma magie. Seulement voilà, je n'avais pas très envie de me contrôler et seul le fait que Karek n'était pas loin m'empêchait de laisser mon don exploser. Sans aucune sommation, je tendis rapidement mon bras valide dans la direction où je voulais aller et une vague d'énergie déferla sur eux, les repoussants contre les bords les assommants à moitié. Je courrais à perdre haleine renversant tous ceux qui tentaient de m'arrêter et finalement je le ressentis plus présent, plus fort. Je descendit alors quelques marches, ouvrant des portes et je l'aperçus. Me jetant littéralement sur lui, je tentais de le réveiller mais visiblement il était dans une sorte de sommeil. Je regardais s'il avait des blessures, mais il semblait aller bien. Je posais ma tête contre son front, soupirant de soulagement.

« Mon dieu Karek tu es vivant. »

Je muselais alors mon pouvoir. Le savoir vivant m'allait parfaitement, j'avais eu si peur de le perdre. Mon meilleur ami, mon frère et un des deux seuls qui m'avaient soutenus et donné ma chance. J'étais tellement soulagé que pendant un instant j'en oubliais la douleur de mon bras que j'avais replié contre moi, j'en oubliais l'endroit ou j'étais, j'en oubliais ma fatiguent et surtout les soucis que je venais de causé. Probablement que quelqu'un de moins inquiet pour son coéquipier serait resté dans un coin, cependant je n'y arrivais pas. Je m'excuserais plus tard pour les membres de l'équipage, mais pour le moment je voulais juste me rassurer sur le sort de Karek.
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MessageSujet: Re: Tout n'est visiblement pas si simple (PV Baal)   Tout n'est visiblement pas si simple (PV Baal) EmptyMer 10 Sep - 4:16

Nous avions déjà entamé la moitié du voyage jusqu'à notre repaire et la route pourpre était toute proche, me demandant dès lors ce que j'allais faire des deux captifs je me résignais à les libérer au plus tôt, ils étaient nos ennemis en plus d'être un poids à notre progression. Je m'étais penché contre le rebord du navire pour y réfléchir, lorsque le capitaine du vaisseau me demanda de le suivre dans sa cabine, il semblait y avoir un problème avec le temps, nous avions certes distancer la tempête mais nous ne pouvions décemment pas nous arrêter en chemin. Hochant la tête à son encontre, je quittais ma place et allait le rejoindre dans la pièce close, afin d'étudier la question. Après plusieurs minutes de réflexion nous tombions sur un commun accord, le largage des passagers était cependant incertain. C'est à cet instant qu'une violente secousse nous interrompis dans notre discussion, manquant de peu de perdre mon équilibre, je me remettais rapidement sur mes deux pieds et allait me rendre compte du problème en poussant la porte de la cabine.

C'est alors qu'un spectacle pitoyable se dévoila à mes yeux, mes hommes étaient au sol acculé et à moitié assommé par ce que je devinais être de la magie, un regard rapide vers la guérisseuse, me permit de réaliser que c'était cette jeune inconnue qui avait provoqué un tel désordre. Décidément j'aurais mieux valu de laisser pourrir dans le désert brulant elle et son coéquipier, au vu du manque de respect qui m'était témoigné à cet instant. Irrité par son action je décidais de la suivre dans la cale ou elle avait disparu, la plupart des membres de l'équipage semblait vouloir en terminer avec elle, mais je ne prenais pas le temps d'écouter leur avis, me contentant de traverser la porte qui nous séparait, je fis face aux "couples" d'inconnue, stoïque. Ils étaient à même le sol, l'homme n'avait pas encore émerger de son sommeil et la Psyjiic semblait se pencher sur lui pour en apprendre plus sur son état. Je flanquais un coup dans la porte et m'adresser à elle la pointant du doigt.

- Vous êtes totalement folle ou simplement incapable de montrer un peu de respect à ceux qui vous ont sauvé d'une mort certaine vous et votre ami ?

Je m'avançais alors pour la première fois dans la pièce la fixant du regard.

- Soyons clairs, je ne m'avancerais pas plus sur ce sujet. Vous êtes sur mon bâtiment, vous voyagez avec moi car j'accepte votre présence, mais soyez sur d'une chose. S'il vous  passez à l'esprit de recommencer votre petit jeu de magicienne, je me ferais un plaisir de vous Tuer.

Je m'arrêtais alors à quelques centimètres d'elle, me préparant à toutes éventualités, dans son état et au vu de mon pouvoir, je pouvais à tout instant la tuer sans qu'elle ai le temps de réagir.

- Ai-je était suffisamment clair ?
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Ayanëa Al'Sharam

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MessageSujet: Re: Tout n'est visiblement pas si simple (PV Baal)   Tout n'est visiblement pas si simple (PV Baal) EmptyMer 10 Sep - 8:59

Soulagé, j'étais réellement soulagé de le sentir en sécurité. Enfin en sécurité était un bien grand mot pour le moment. Je ne pensais à rien d'autre pour l'instant que le fait qu'il était en pleine forme et vivant surtout. J'aurais peut-être du faire attention à ce qu'il se passait autour et alors j'aurais pu comprendre que mon manque de sympathie ne serait pas apprécié. D'un autre côté, il ne m'avait pas tellement laisser le choix. Ce ne fut que lorsque leur chef (car il en était un j'en était certaine maintenant) vint aussi furieux que possible me sermonner que je revient finalement dans la réalité. Je ne le regardais pas au début, ce n'est que lorsqu'il me menaça que je posais finalement mon regard sur lui. Nan mais que croyait-il sérieusement ? Je me levais tranquillement, il était certes plus grand que moi, mais il oubliait une chose, une chose qui avait de l'importance, j'étais une Pysjiic.

« Si vous connaissiez un temps soit peu les Psyjiic vous seriez que les menacer n'est pas franchement de bonne augure. »

Je m'arrêtais quelques secondes et reprit rapidement sans réellement lui laisser le temps de répondre.

« J'ai demandé poliment qu'on me laisse passer pour venir le voir, personne n'a voulu. Vous voulez du respect ? Alors montrez-en déjà envers les autres. »

Je m'arrêtais une nouvelle fois, je sentais sa colère et ça me mettais moi même en colère. Je n'étais techniquement pas quelqu'un de méchant, j'essayais au mieux de faire ce qui devait être fait, j'enquêtais pour comprendre avant de faire ce qui devait être fait, mais trop s'était trop, ce ne fut pas par colère que je pris la parole mais bien plus par dépit.

« Regardez-vous. Vous parlez des Ghildes et de leur violence, mais que faites vous là ? Je demandais simplement à aller voir mon camarade et on m'a montré les armes vous espériez quoi ? Que je me laisse faire ? Que je ne fasse rien avec que je ne savais pas si la personne avec qui j'ai grandis allait bien ? Qu'auriez-vous fait s'il s'était agit de votre sœur ou de votre frère ou même de quelqu'un que vous considérerait ainsi ? Qu'auriez-vous fait si vous la saviez dans un endroit dont vous ignoriez tout avec des gens qui de toute façon ne vous font pas confiance ? Dites le moi ? »

Ma voix se faisait plus forte.


« Vous ne savez même pas d'où je tire ma puissance, j'ai essayé encore et encore de parler, de comprendre, mais rien n'y fait, vous restez hermétique à tout tentative de compréhension. À chacun de mes arguments vous m'avez assenez les vôtres sans tenter de comprendre. Vous avez toujours de bonne excuse. Vous avez des grief envers la société ? Alors faites en sorte que ça change au lieu de rester braqué sur vos position. Vous voulez que les gens arrête de vous prendre pour des sauvages ? Montrez-leur le respect que vous attendez d'eux. »

J'en étais presque venu à crier tellement la colère cette fois-ci embrasait mon cœur. J'en avais assez. Assez de tout cela, assez qu'on tente sans cesse de me juger sur ce que j'étais, sur ce que je faisais. Il trouvais son système mieux, alors qu'il tente de le faire passer, il voulait me tuer alors très bien.

« Vous voulez me tuer ? Alors allez-y qu'est ce que vous attendez ? De quoi avez-vous peur de toute façon ? J'ai un bras en moins, probablement que je suis dorénavant inutile. Allez-y ! Faites donc ce que vous auriez dû faire depuis le début ! »

J'étais prestement à bout. Je n'en pouvez plus de tout ces jugements. Vu que j'étais l'étrangère, j'étais bien entendu la seule en faute. Finalement j'aurais largement préféré qu'il me laisse dans le désert. J'attendais patiemment, mon regard rivé au sien, ma colère, la sienne et celle de tous les membres d'équipage me remplissait d'une énergie peu commune, celle de la haine, je sentais mains mains fourmilier, il ne me faudrait pas grand chose pour tout réduire à néant, mais cela signifiait aussi mourir. Ça ne me posait pas réellement de problème en vérité, s'était plutôt de devoir condamner Karek qui me posait problème ainsi que cette pauvre guérisseuse qui m'avait soigné. Je restais donc là dans l’expectative d'un mouvement de sa part. J'espérais qu'il comprendrait ce qui m'avait poussé à faire ça, mais pour le coup j'en doutais réellement. La suite me montrerais si j'allais avoir raison ou non.
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